Le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de prusse, bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel.
Le procédé utilise deux produits chimiques : le citrate d’ammonium ferrique et le Ferricyanure de potassium.
On mélange en volumes égaux une solution à 8 % (masse sur volume) de ferricyanure de potassium et une solution à 20 % decitrate d’ammonium ferrique. Ce mélange photosensible est ensuite appliqué sur une surface, par exemple sur une feuille de papier à l’aide d’un pinceau en couche homogène. On laisse sécher dans l’obscurité ce support préparé. Une fois sec, il présente une couleur jaune tirant sur le vert.
Les cyanotypes peuvent être réalisés sur tout support capable d’être rendu photosensibles par cette préparation. Le papier à dessin épais est le médium le plus courant, mais du tissu ou une surface non poreuse recouverte de gélatine peuvent être utilisés.
Sous l’exposition à des rayons ultraviolets, le fer des surfaces exposées est réduit, formant sur le papier une couleur bleu de Prusse à bleu cyan. L’intensité du changement de couleur dépend de la quantité de rayons UV, mais on peut obtenir des résultats satisfaisants après trois à six minutes d’exposition en plein soleil en été.
Après l’exposition, le fer qui n’a pas réagi (jaune-vert) est éliminé par rinçage à l’eau courante. Le cyanotype obtenu est ensuite séché à l’air libre. (source Wikipédia)
J’ai choisi de travailler de préférence à partir de plantes sauvages, nommées parfois les « mauvaises herbes », simplement parce qu’elles ont la faculté de pousser où elles veulent et quand elles veulent.